Aujourd’hui, la technologie fait partie intégrante de notre vie quotidienne et de nos modes de vie. Elle imite notre façon de parler, suit nos mouvements et prédit les tendances de fond.

“Cables = Racines : Quand Nature et Technologie font corps” est à la fois une exposition physique et une vente NFT organisée dans le cadre du festival d’art numérique Constellations à Metz. Installée dans une magnifique chapelle du XVIIIe siècle, la Chapelle des Trinitaires, l’exposition répond au thème principal du festival, le biomimétisme, dans lequel les outils numériques sont utilisés pour sensibiliser aux urgences environnementales. Conçue comme une exploration de techniques et d’inspirations diverses, elle nous montre comment nos environnements naturels et numériques peuvent coexister.

La sélection d’artistes et d’œuvres présentée s’inspire du biomimétisme, suivant le concept selon les racines nourrissent les plantes et leur permettent de communiquer entre elles, de la même manière que les câbles et fils Internet produisent un effet similaire dans le domaine numérique. Des artistes comme Hanne-Lizé créent des animations 3D inspirées de la forêt et du monde naturel, insufflant l’électricité dans ces environnements qui ajoutent une touche de magie, mais nous poussent aussi à nous interroger sur l’impact de la technologie sur l’environnement. D’autres artistes comme Gaël Corboz tissent et imaginent des mondes où de gigantesques mycéliums - incarnations même d’un réseau souterrain caché - règnent au milieu de paysages surréalistes. Les mondes imaginaires de Franz Rosati, Julie Berger Lindh et NOCELLCOVERAGE, créés respectivement à l’aide de l’IA, de la 3D et de films manipulés, proposent des mondes alternatifs où le naturel est produit par le numérique. L’utilisation des différentes techniques par chacun de ces artistes témoigne de la diversité et de la liberté offertes aux artistes numériques par l’utilisation des nouvelles technologies et des nouveaux outils. Enfin, les œuvres de Hannes Hummel réimaginent la nature morte florale à l’ère numérique. Dans ces œuvres, il est difficile de discerner si les fleurs que nous regardons sont vivantes ou robotiques.

Le biomimétisme nous révèle que la technologie peut devenir une alliée, tout en posant un regard critique sur l’état actuel de notre équilibre technologique et environnemental du monde. Ici, la nature et la technologie fournissent de l’énergie, encouragent la communication et le partage, et démontrent qu’elles peuvent être une seule et même chose.

À l'occasion de la Journée Internationale de la Femme, Artpoint présente GAZE, une exposition en ligne et une vente NFT d'artistes exclusivement féminines. En partenariat avec des artistes de renom et des artistes émergentes telles que Marjan Moghaddam, Lisa Odette, Hermine Bourdin, Rory Scott et Rank SSS, la collection GAZE recontextualise le "regard masculin" - un concept historique et sociologique selon lequel l'art, les images et la culture sont créés avec des hommes hétérosexuels comme public cible. Dans cette façon de voir, les femmes sont présentées comme des êtres sexualisés, des sites de plaisir et d'objectivation. À travers le prisme des artistes de cette exposition, le "regard masculin" est inversé de multiples façons : premièrement, en représentant le corps féminin du point de vue d'une femme (Marjan Moghaddam, Lisa Odette), deuxièmement, en critiquant directement la notion de surveillance, de maintien de l'ordre et de voyeurisme sur la forme féminine (Hermine Bourdin), et enfin, à travers la façon dont les femmes peuvent percevoir et occuper les mondes naturels ou métaversaux (Rank SSS, Rory Scott).

Il y a encore une autre couche à GAZE. Cette exposition a été créée pour le Web3 sous la forme d'une collection de NFT. Cet écosystème est connu pour son rythme effréné - les acteurs précipitent d'un projet à l'autre dans l'espoir de toucher la perle rare : le projet qui explosera à la hausse et leur assurera un jolie pactole voir pourquoi pas, la liberté financière. Le risque de rater le bon projet provoque la peur du FOMO, et les individus ont donc l’impression qu’ils doivent toujours être connectés, réagir rapidement aux mouvements de marché et aux tendances en constants changements de ce marché si volatile. À l'inverse, "gaze", c'est "regarder fixement et intensément, comme avec beaucoup de curiosité, d'intérêt, de plaisir ou d'émerveillement" [dictionary.com]. Avec cette exposition, nous invitons donc les spectateurs, les collectionneurs et les créatifs à prendre le temps de regarder vraiment ces œuvres d'art, comme on le ferait dans une galerie ou un musée. Dans un monde sous l'emprise de Tik Tok, où nos capacités d'attention sont réduites à néant, et dans un écosystème Web3 qui ne sait pas comment se reposer, il est de plus en plus impératif que l'art et la culture nous incitent à nous arrêter, à contempler et à nous laisser émouvoir.

Malgré l'apparente contradiction entre le "monde réel" et nos vies numériques, la nature est l'un des principaux sujets traités dans les œuvres des artistes numériques d'aujourd'hui. À l'aide des nouvelles technologies et des outils numériques, les artistes explorent depuis longtemps la frontière de notre présence numérique croissante et ce que cela signifie pour nos interactions avec l'environnement naturel. Dans cette optique, des sujets tels que l'impact continu de l'humanité sur le changement climatique et ce à quoi pourrait ressembler un monde naturel dans une ère purement technologique ont été soulevés.

Sur le thème général de la "nature", cinq artistes révèlent ce que représente pour eux l'importance du monde naturel à l'ère numérique dans la troisième collection NFT d'Artpoint : TERRA-BYTE. Vartist, constructeur de mondes et créateur de métaverses, imagine ce à quoi pourrait ressembler un environnement nativement numérique, dans une palette de couleurs vives et un motif inspiré des formes organiques. Ailleurs, nous tombons sur les natures mortes augmentées de Hannes Hummel, qui s'inspire d'un sujet historique de l'art séculaire - la nature morte flamande - et lui donne vie avec une touche technologique unique. Puisant dans les propriétés méditatives et curatives de la nature, Patty Madden présente ses environnements idylliques, agrémentés d'accents architecturaux et de mouvements répétitifs hypnotiques destinés à encourager un sentiment de paix chez le spectateur. Pour Franz Rosati, un triptyque d'œuvres génératives dépeint trois paysages hypothétiques, générés par un algorithme d'IA qui a traité des images topographiques pour produire un monde qui pourrait exister dans la réalité... et qui est pourtant l'imagination de la machine. Enfin, les envoûtantes vidéos time-lapse de Jamie Scott nous ramènent à la réalité, déroulant au ralenti les thèmes de la vie, de la mort, de la beauté et de l'impermanence du temps.

Dans TERRA-BYTE, la vision que chaque artiste a de la nature à l'ère numérique n'est qu'un instantané de la manière dont le monde naturel coexiste aujourd'hui avec la technologie. Le discours est pluridisciplinaire, évolutif, et produira sans aucun doute de nouveaux défis et messages critiques à transmettre à mesure que la société devient de plus en plus numérique. La question que pose cette exposition est la suivante : à quoi pourrait ressembler la vie dans un monde numérique-naturel ? Avec TERRA-BYTE, cette possibilité est au moins agréable à regarder.

Pour cette septième édition de « Lumière » Saint-Gervais, Jérémie Bellot nous envoûte pour cette fin d'année dans une expérience féline et toujours aussi lumineuse. Après avoir séduit plus de 2 millions de personnes lors d'une première escale à la fête des Lumières à Lyon, Eikosis poursuit son voyage au pied du plus haut sommet du monde...

"Eikosis" est avant tout une installation lumineuse sculpturale qui illuminera les Alpes Française du 22 au 28 décembre 2022. Pendant une semaine, la sculpture, d'une hauteur de 4m en forme de chat fera resplendir ses étincelles jusqu’au petit matin. Traduction grecque du nombre vingt, Eikosis tire son nom de la structure du chat, constituée de de deux icosaèdres - polyèdres composés de 20 faces - très prisés dans la pratique de l'artiste. Eikosis fait également écho au nombre de chats constitutifs de la collection de NFTs adossés à la sculpture, dont 10 seront mis en vente lors de cet évènement. 

Jérémie Bellot considère le chat comme l’animal totem d'Internet, traversant les rues la nuit mais aussi les vidéos adorables et les mèmes dans le domaine numérique. Mais le chat a surtout un lien direct avec la cité Balgencienne, où l'artiste a réhabilité le château de Beaugency en véritable centre d’art numérique. Dans cette ville, les habitants sont affectueusement appelés "les chats de Beaugency", en hommage au mythe du Chat et du Diable écrit par James Joyce. La mascotte d'Eikosis est aussi un clin d’œil à l'ami félin décédé de Jérémie Bellot créant ainsi un lien narratif entre l'intime de l’artiste, son affection pour sa ville, et le voyage de l'œuvre dans les mondes physique et virtuel.

Prolongeant l'idée de l'icosaèdre dans le monde numérique, la sculpture Eikosis sera accompagnée d'une série d'œuvres d'art numériques à collectionner, sous forme de NFTs. Ce premier projet ambitieux de NFTs à la Fête des Lumières de Lyon puis à "Lumière Saint Gervais" célèbrera le voyage des chats dans le monde virtuel. En acquérant un NFT d'Eikosis, les spectateurs pourront emporter chez eux un morceau de cette œuvre culturelle monumentale, souvenir de cette expérience ludique et colorée. Les chats d'Eikosis voyagent ainsi bien au-delà de l’évènement lui-même, et entrent dans les foyers et les vies des collectionneurs qui emportent cette pièce chez eux.

On ne vous en dit pas plus, mais il se pourrait que notre ami félin ait des envies d’ailleurs et dépasse très bientôt les frontières Européenne pour de nombreux continents célébrant la lumière…

Collectionnez un petit chat, devenez membre de la communauté Eikosis, faites voyager ce chat partout à travers le monde ! 

On the occasion of ARTPOINT’s first NFT drop, The Cabinet of Imagined Worlds, four established and emerging digital artists propose a vision of parallel realities that could only exist in the depths of our fantasies, memories, or even nightmares… until now. The concept of a ‘Cabinet of Curiosities’ is an art historical phenomenon dating from the Renaissance, in which rooms containing a plethora of knick knacks and objects of note, such as articles of natural history, religious or historical relics, works of art and various other ephemera were accumulated, often resulting in a bizarre and sometimes surreal presentation of the world.

In the same vein, and leveraging techniques in photogrammetry, 3D, or artificial intelligence, four artists bring to life their respective perspectives of what a world uninhibited by natural forces or common sense could embody. Whether the worlds of these artists are inhabited by giant mushroom fauna, fluroscently coloured rocks, particles from a fond memory, or puppet-like beings that spring to life, each artist draws from their own internal imagined realities—their own cabinet of curiosities—to exhibit and make public their visions for a parallel world.

These works, later to be exhibited physically via the ARTPOINT exhibition network, bridge the realm of the impossible with our concrete day-to-day life, juxtaposing and blending the boundaries between consiousness and subconsciousness, IRL and the metaverse, and reality with imagined worlds.