En partenariat avec Artpoint, le 223 Saint-Honoré vous offre l’expérience de l’art numérique. Découvrez chaque mois une nouvelle collection artistique et retrouvez ici les détails de l’exposition actuelle !
Cette flâneuse nocturne déambule dans nos villes et, indiscrète, y capture subrepticement les images de nos fenêtres éclairées. Ouvrez les rideaux, nous crie-t-elle, laissez moi voir vos lumières, vos couleurs, votre chaleur domestique. Cela se nomme Tableau d’intimités. Peu de gens dans ses photos, pas de voyeurisme, mais une curiosité pour l’habitat, des architectures, des volets, des croisées, des chambranles, des meneaux, et derrière, des pièces peu distinctes, des étagères, des rayonnages, un rare écran de télévision. De ces vues prises au passage, au gré de ses errances nocturnes, elle se constitue un butin, un trésor, qu’elle recompose et remonte dans des compositions en mosaïque, où ces vignettes lumineuses sortent de l’ombre, imposent leur présence. La maison des autres, c’est son obsession, dit-elle; maison, c’est aussi son nom. Plus attirée par la trace urbaine de l’homme que par son visage, sa démarche flâneuse l’inscrit néanmoins dans la lignée de tous ces marcheurs, du priapisme de dessin de Saint-Aubin aux dérives de Guy Debord, avides de capter les images de la ville.
Cette flâneuse nocturne déambule dans nos villes et, indiscrète, y capture subrepticement les images de nos fenêtres éclairées. Ouvrez les rideaux, nous crie-t-elle, laissez moi voir vos lumières, vos couleurs, votre chaleur domestique. Cela se nomme Tableau d’intimités. Peu de gens dans ses photos, pas de voyeurisme, mais une curiosité pour l’habitat, des architectures, des volets, des croisées, des chambranles, des meneaux, et derrière, des pièces peu distinctes, des étagères, des rayonnages, un rare écran de télévision. De ces vues prises au passage, au gré de ses errances nocturnes, elle se constitue un butin, un trésor, qu’elle recompose et remonte dans des compositions en mosaïque, où ces vignettes lumineuses sortent de l’ombre, imposent leur présence. La maison des autres, c’est son obsession, dit-elle; maison, c’est aussi son nom. Plus attirée par la trace urbaine de l’homme que par son visage, sa démarche flâneuse l’inscrit néanmoins dans la lignée de tous ces marcheurs, du priapisme de dessin de Saint-Aubin aux dérives de Guy Debord, avides de capter les images de la ville.
Cette flâneuse nocturne déambule dans nos villes et, indiscrète, y capture subrepticement les images de nos fenêtres éclairées. Ouvrez les rideaux, nous crie-t-elle, laissez moi voir vos lumières, vos couleurs, votre chaleur domestique. Cela se nomme Tableau d’intimités. Peu de gens dans ses photos, pas de voyeurisme, mais une curiosité pour l’habitat, des architectures, des volets, des croisées, des chambranles, des meneaux, et derrière, des pièces peu distinctes, des étagères, des rayonnages, un rare écran de télévision. De ces vues prises au passage, au gré de ses errances nocturnes, elle se constitue un butin, un trésor, qu’elle recompose et remonte dans des compositions en mosaïque, où ces vignettes lumineuses sortent de l’ombre, imposent leur présence. La maison des autres, c’est son obsession, dit-elle; maison, c’est aussi son nom. Plus attirée par la trace urbaine de l’homme que par son visage, sa démarche flâneuse l’inscrit néanmoins dans la lignée de tous ces marcheurs, du priapisme de dessin de Saint-Aubin aux dérives de Guy Debord, avides de capter les images de la ville.
Bien que l'homme s'approprie sans discernement le paysage naturel de manière violente, devenant l'esclave de lui-même et de sa volonté de domination, le cycle de vie de la nature est imparable et, malgré le fait qu'elle semble succomber aux cicatrices faites par l'homme, elle renaît à une nouvelle vie.
À propos de la série Living Structure
La série analyse la relation difficile entre l'homme et la nature, entre l'urbanisation débridée et la durabilité. Jusqu'où l'homme ira-t-il dans l'exploitation du sol ? Saura-t-il trouver une solution et sortir de ce cercle vicieux qui le conduit à l'autodestruction ? Ou bien disparaîtra-t-il pour laisser place à d'imposants squelettes gris abandonnés, témoins d'une civilisation tournée vers la consommation des ressources et qui n'a pas su préserver son patrimoine environnemental ?
L'homme, dans son processus d'évolution, s'est éloigné de la nature, l'adaptant de plus en plus à ses besoins et pratiquant un processus de destruction et de pollution des sols. La route tracée jusqu'à présent risque de pointer vers un désastre écologique, avec le risque de se retrouver avec de pâles squelettes de béton vides, symbole d'une race égoïste qui n'a pas été capable de soutenir et de protéger le paysage dans lequel elle vivait.
À propos de la série Living Structure
La série analyse la relation difficile entre l'homme et la nature, entre l'urbanisation débridée et la durabilité. Jusqu'où l'homme ira-t-il dans l'exploitation du sol ? Saura-t-il trouver une solution et sortir de ce cercle vicieux qui le conduit à l'autodestruction ? Ou bien disparaîtra-t-il pour laisser place à d'imposants squelettes gris abandonnés, témoins d'une civilisation tournée vers la consommation des ressources et qui n'a pas su préserver son patrimoine environnemental ?